5 questions à Rémi CUSIN

- Comment te sentais-tu à la veille de reprendre la compétition en cette 2ème saison pro ?
J'avais un sentiment d'incertitude car je ne savais pas trop ou j'en étais. Les conditions météorologiques n'étant pas terribles cette année j'ai souvent alterné une semaine dans le sud de la France et une semaine dans le froid! La préparation hivernale a été difficile pour tout le monde. Mais je sais qu'en début de saison, pour moi la forme arrive assez vite.

- Comment s'est déroulé ta première course?
L'Étoile de Bessèges s'est bien passée pour l'équipe Cofidis avec une victoire d'étape et le classement final pour Samuel Dumoulin. Au niveau des sensations j'ai senti que plus les jours passaient, plus la forme était bonne. La 4ème étape, j'ai fait partie de la première échappée et une fois rattrapé j'ai roulé toute la journée pour Samuel. On a fait vraiment un gros travail, et ça a payé. La cinquième étape l'épidémie de gastro m'a touché et j'ai du malheureusement abandonner. Mais j'ai confiance pour la suite car j'ai vu que je n'avais pas trop de retard par rapport aux autres.

- Comment s'est passée ton arrivée dans ta nouvelle équipe Cofidis ?
Très bien! au moins aussi bien voire mieux que l'an passé chez Agritubel. Avec une année passé dans le peloton pro, je commence à connaitre beaucoup de coureurs. Et parallèlement, on me connait alors ça facilite les échanges. L'ambiance est très sympathique et sérieuse quand il le faut.

- Quels seront tes principaux objectifs cette saison ?
J'aimerais vraiment 2 choses: gagner ma première course (après les 4 places de second l'an passé) et participer à un grand tour (France ou Vuelta).

- Tu as un nouvel entraîneur (Vincent VILLERIUS). Comment vis-tu ce changement ?
Cofidis met à disposition un super outil : le SRM (capteur de puissance). Les méthodes de travail changent. Je fais beaucoup plus spécifique et je travaille toutes les intensités (I1, I2, I3, I4, I5, I6, I7). Dixit Vincent : "je préfère un travail qualitatif qu'un travail quantitatif." Pour le moment, je ne sens pas trop de différence par rapport à l'an passé mais je pense que je le verrai plus tard.